lundi 22 novembre 2010

La Journée Mondiale du Sida, c’est quoi ?

Quelle est l’origine de la Journée Mondiale du Sida ?

En 1988, face à l’ampleur de l’épidémie et des ravages causés par le sida, la date symbolique du 1er décembre a été retenue par l’Organisation Mondiale de la Santé pour devenir la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida. Cette journée, qui est avant tout un moment d’actions coordonnées contre le sida, est maintenant reconnue partout dans le monde.

La Journée Mondiale du Sida a lieu chaque année et tente de mobiliser un maximum de personnes autour de la lutte contre le sida. Parmi d’autres actions, une Marche symbolique est organisée un peu partout dans le monde.

La Marche du 1er décembre,

pour qui, pour quoi ?

Symbole de lutte contre le sida, cette Marche est une façon de manifester sa solidarité avec les séropositifs et l’occasion de se souvenir de ceux qui ont disparu. La Marche est aussi un moment fort pour dénoncer les discriminations et les injustices dont sont victimes les personnes séropositives.

Traditionnellement, la Marche se termine par le déploiement d’un patchwork composé de draps décorés dont chacun rappelle une victime du sida. Le déploiement du Patchwork est un moment de recueillement, souvent chargé d’émotion. C’est aussi un moment porteur d’espoir pour des millions de personnes séropositives.

Le ruban rouge, quelle signification ?

Le ruban rouge se porte plus particulièrement à l’occasion de la Journée Mondiale du Sida. Créé en 1991, en réaction au ruban jaune qui exprimait la solidarité avec les soldats américains de la guerre du Golfe, le ruban rouge symbolise à la fois le souvenir des personnes décédées du sida et la solidarité envers les personnes séropositives.

Il signifie la solidarité et l’entraide. Le rouge est la couleur de la vie, de la joie et du sang. La forme du sigle rappelle un infini coupé (…).

Le ruban se porte comme un «V» inversé jusqu’au jour où un remède sera découvert: alors, le «V» signifiera «Victoire». Tout le monde peut porter un ruban rouge en marque de solidarité envers les personnes atteintes du sida, et cela, à tout moment.

vendredi 12 novembre 2010

Les permanences d'écoute du PAEJ (Point accueil écoute jeunes) à Aix en Provence

PAEJ – Point Accueil Ecoute Jeunes

Espace Jeunesse 1er étage (au-dessus du Bureau Information Jeunesse)

37 boulevard Aristide Briand

04.42.96.17.39

04.42.91.98.00

http://paej.aix.free.fr/



Les permanences d'écoute du PAEJ sont anonymes, gratuites et confidentielles. L’accueil se fait sans rendez-vous en période scolaire les lundi, mardi et jeudi de 16h30 à 19h.

A qui s'adressent ces permanences ?

Nous accueillons tous les jeunes de 12 à 25 ans ainsi que leurs familles. Les professionnels peuvent également passer nous rencontrer pour évoquer le cas d'un jeune ou nous parler d'une difficulté. Les horaires d'accueil en fin de journée sont spécialement aménagés pour permettre aux jeunes et notamment les scolaires de venir nous rencontrer.

Qui sont les écoutants du PAEJ ?

Nos accueils se font en binômes. L'équipe du PAEJ est composée d'une assistante sociale, d'éducateurs, de psychologues et d'infirmiers. Ces professionnels sont mis à disposition pour les permanences au local et sont détachés du CMP Adolescents et du CMP Jean Sutter (adultes), de l'ADDAP 13 et du service d'alcoologie du CH Montperrin.

Pourquoi orienter un jeune sur ces permanences d'écoute ?

Nous pouvons recevoir tous les jeunes qui sont en difficulté ou en souffrance. Dès lors, les motifs d'entretien sont variés : parler de ses soucis à la maison, avec ses amis, des ses peines de coeur, de sa vie au collège/lycée, d'avoir une info sur la santé, avoir un coup de cafard ou une simple envie de se confier. L'objectif du PAEJ est d'offrir aux jeunes une première écoute dans un lieu non-stigmatisant, sans jugement ni obligation et si nécessaire de les orienter vers des prises en charge plus approfondies. Malgré tout, il est parfois difficile pour un jeune de venir spontanément au PAEJ , c'est pourquoi il est important de les encourager à venir en les orientant que l'on soit infirmière, assistante sociale, enseignant, CPE, formateur, etc.

Dans tous les cas, les professionnels peuvent venir nous contacter pour évoquer les cas de jeunes qui poseraient question : il ne faut pas hésiter !