vendredi 27 janvier 2012

10 conseils pour une bonne éthiques en RDR

10 conseils pour une bonne éthiques en RDR

1. La réduction des risques n’a pas pour objectif d’encourager ou de condamner l’usage de drogues ; son but est seulement de donner les moyens (informations, matériel stérile, accès aux droits sociaux…) aux personnes consommatrices de substances psychoactives de protéger leur capital santé.
2. Une information claire et objective sur les risques liés à l’usage de drogue n’incite pas à consommer des psychotropes. De même que la mise à disposition des outils pour consommer des drogues à moindres risques ne favorise pas l’usage de drogues.
3. La réduction des risques ne s’oppose pas forcément à la prévention, elle s’adresse à ceux et celles qui ont dépassé l’interdit de la consommation pour que leur usage de drogues soit le moins nocif possible à long terme, pour eux et leur entourage. La prévention, le soin des addictions et la réduction des risques participent ensemble à la promotion de la santé de la population en général et des usagers de drogues en particulier.
4. Réduire les risques, c’est admettre que les usager-e-s de drogues sont des personnes responsables, capables d’exercer leur libre arbitre pour faire des choix pour leur santé ; dix années de RDR ont mis en évidence la capacité des consommateurs/trices de substances à s’organiser pour préserver leur santé : création de groupes d’usagers, distribution de matériel stérile, informations sur les risques, changements de comportements, diffusion de pratiques de consommation à moindre risque…
5. La réduction des risques œuvre dans le sens d’une reconnaissance des usagers de drogue comme des citoyens à part entière. Même si un usager de drogue est en infraction avec le code pénal du fait de la loi de 70, il/elle a le droit à la participation sociale, à la santé, à l’éducation, au travail, au respect.
6. La démarche de réduction des risques part des demandes et besoins des usagers en matière d’infos, d’outils et d’accompagnement sanitaire et social, pour leur permettre de s’approprier des outils et infos qui visent à limiter les risques liés à l’usage de drogues.
7. Elle privilégie une approche de proximité des usagers de drogue, en intervenant préférentiellement sur les lieux de vie des usagers : par exemple dans les espaces festifs.
8. La démarche de réduction des risques reconnaît l’usager comme un expert pour lui-même et sa santé, ayant des connaissances et un savoir-faire relatif à l’usage de drogues.
9. La réduction des risques, c’est accepter que ce qui est bon pour soi ne l’est pas forcément pour l’autre, et vice-versa : chaque parcours est unique, ce qui nous pousse à consommer telle substance plutôt que telle autre ou à recourir à telle pratique plutôt qu’une autre est motivé par des raisons complexes qui varient d’une personne à l’autre. Si certains types de consommation peuvent entraîner des conséquences sanitaires plus lourdes, aucun choix n’est plus condamnable qu’un autre. L’injecteur d’héro n’a pas forcément des tendances suicidaires, le gobeur de taz n’est pas forcément si bien que ça dans sa tête…
10. Parfois le pire des risques, c’est le regard de l’autre, c’est se sentir rejeté-e par son entourage, condamné-e par la société parce que ses choix de vie sont considérés comme déviants par la norme. Réduire les risques, c’est essayer de suspendre son jugement sur l’autre, le considérer comme son égal-e, quelque soit sa consommation, ses pratiques, son milieu culturel, son sexe, son genre, son orientation sexuelle, son apparence, ses origines, sa religion ou ses croyances… C’est aussi travailler sur nos propres préjugés, nos représentations sur ce qui est « bien » ou « mal »… Et c’est parfois l’objectif de la RDR le plus difficile à atteindre !

mardi 10 janvier 2012

DROGUES – Dangers accrus liés à la grande variabilité de la composition de l’héroïne et de la cocaïne


Le 3 janvier 2012 par Le Thianty - Service Prévention
Note d’information de la Direction Générale de la Santé – 26 décembre 2011

Des saisies récentes de drogues illicites … font à nouveau état de présence de poudres d’héroïne fortement dosées ainsi que de la présence de produits de coupe toxiques, associés à des poudres de cocaïne. Dans les produits saisis, dont les conditionnements semblaient les destiner à la consommation directe, les analyses ont permis d’identifier une héroïne à 81%. Un tel taux de pureté implique un important risque de dépression respiratoire mortelle.

Par ailleurs, parmi les produits de coupe identifiés, il est à noter :

- La présence de sildénafil (principe actif du Viagra notamment) dans des poudres d’héroïne. Le sildénafil peut occasionner des troubles cardio-vasculaires sévères, voire mortels.

- De fortes concentrations de phénacétine, au dessus de 75%, dans des poudres de cocaïne. La phénacétine présente une toxicité rénale en cas d’usage répété. Elle provoque également des atteintes hématologiques.

Les écarts de dosage en héroïne pure entre les poudres en circulation peuvent ainsi grandement varier sans qu’aucune caractéristique physique, comme par exemple la couleur, ne puisse permettre d’identifier la composition de la poudre.

http://www.prevaction.org/wp-content/uploads/2012/01/lettrehrone-cocanedgs_26dec2011.pdf

lundi 22 novembre 2010

La Journée Mondiale du Sida, c’est quoi ?

Quelle est l’origine de la Journée Mondiale du Sida ?

En 1988, face à l’ampleur de l’épidémie et des ravages causés par le sida, la date symbolique du 1er décembre a été retenue par l’Organisation Mondiale de la Santé pour devenir la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida. Cette journée, qui est avant tout un moment d’actions coordonnées contre le sida, est maintenant reconnue partout dans le monde.

La Journée Mondiale du Sida a lieu chaque année et tente de mobiliser un maximum de personnes autour de la lutte contre le sida. Parmi d’autres actions, une Marche symbolique est organisée un peu partout dans le monde.

La Marche du 1er décembre,

pour qui, pour quoi ?

Symbole de lutte contre le sida, cette Marche est une façon de manifester sa solidarité avec les séropositifs et l’occasion de se souvenir de ceux qui ont disparu. La Marche est aussi un moment fort pour dénoncer les discriminations et les injustices dont sont victimes les personnes séropositives.

Traditionnellement, la Marche se termine par le déploiement d’un patchwork composé de draps décorés dont chacun rappelle une victime du sida. Le déploiement du Patchwork est un moment de recueillement, souvent chargé d’émotion. C’est aussi un moment porteur d’espoir pour des millions de personnes séropositives.

Le ruban rouge, quelle signification ?

Le ruban rouge se porte plus particulièrement à l’occasion de la Journée Mondiale du Sida. Créé en 1991, en réaction au ruban jaune qui exprimait la solidarité avec les soldats américains de la guerre du Golfe, le ruban rouge symbolise à la fois le souvenir des personnes décédées du sida et la solidarité envers les personnes séropositives.

Il signifie la solidarité et l’entraide. Le rouge est la couleur de la vie, de la joie et du sang. La forme du sigle rappelle un infini coupé (…).

Le ruban se porte comme un «V» inversé jusqu’au jour où un remède sera découvert: alors, le «V» signifiera «Victoire». Tout le monde peut porter un ruban rouge en marque de solidarité envers les personnes atteintes du sida, et cela, à tout moment.

vendredi 12 novembre 2010

Les permanences d'écoute du PAEJ (Point accueil écoute jeunes) à Aix en Provence

PAEJ – Point Accueil Ecoute Jeunes

Espace Jeunesse 1er étage (au-dessus du Bureau Information Jeunesse)

37 boulevard Aristide Briand

04.42.96.17.39

04.42.91.98.00

http://paej.aix.free.fr/



Les permanences d'écoute du PAEJ sont anonymes, gratuites et confidentielles. L’accueil se fait sans rendez-vous en période scolaire les lundi, mardi et jeudi de 16h30 à 19h.

A qui s'adressent ces permanences ?

Nous accueillons tous les jeunes de 12 à 25 ans ainsi que leurs familles. Les professionnels peuvent également passer nous rencontrer pour évoquer le cas d'un jeune ou nous parler d'une difficulté. Les horaires d'accueil en fin de journée sont spécialement aménagés pour permettre aux jeunes et notamment les scolaires de venir nous rencontrer.

Qui sont les écoutants du PAEJ ?

Nos accueils se font en binômes. L'équipe du PAEJ est composée d'une assistante sociale, d'éducateurs, de psychologues et d'infirmiers. Ces professionnels sont mis à disposition pour les permanences au local et sont détachés du CMP Adolescents et du CMP Jean Sutter (adultes), de l'ADDAP 13 et du service d'alcoologie du CH Montperrin.

Pourquoi orienter un jeune sur ces permanences d'écoute ?

Nous pouvons recevoir tous les jeunes qui sont en difficulté ou en souffrance. Dès lors, les motifs d'entretien sont variés : parler de ses soucis à la maison, avec ses amis, des ses peines de coeur, de sa vie au collège/lycée, d'avoir une info sur la santé, avoir un coup de cafard ou une simple envie de se confier. L'objectif du PAEJ est d'offrir aux jeunes une première écoute dans un lieu non-stigmatisant, sans jugement ni obligation et si nécessaire de les orienter vers des prises en charge plus approfondies. Malgré tout, il est parfois difficile pour un jeune de venir spontanément au PAEJ , c'est pourquoi il est important de les encourager à venir en les orientant que l'on soit infirmière, assistante sociale, enseignant, CPE, formateur, etc.

Dans tous les cas, les professionnels peuvent venir nous contacter pour évoquer les cas de jeunes qui poseraient question : il ne faut pas hésiter !

jeudi 1 juillet 2010

Réduire les risques d’ivresse avec l'alcool


Les conseils ci-dessous, permettant de réduire le risque de se retrouver ivre. Il n’existe aucun moyen permettant d’accélérer l’élimination de l’alcool et de se débarrasser plus rapidement de l’ivresse. Seul le temps y pourvoira.




On peut en revanche réduire le risque d’être ivre :


• Ne pas boire l’estomac vide
• Etancher sa soif en buvant des boissons sans alcool
• Boire lentement
• Boire en alternance des boissons sans alcool (eau, coca, jus, etc…) afin d’éviter la désydratation et une cuite rapide. Eviter le café qui prolonge l’état d’ivresse( le foie élimine d’abord le café puis l’alcool)
• Ne pas boire à la bouteille mais au verre.
• Déterminer soi-même son rythme de consommation (ne pas se laisser gagner par le rythme des autres, ne se resservir que lorsque le verre est vide afin de mieux évaluer la quantité consommée, etc.). Se fixer une limite, en quantité et en argent.
• Une prudence particulière s’impose avec les alcopops : le sucre et le gaz carbonique qu’ils contiennent font que l’alcool passe encore plus vite dans le sang et qu’on est donc plus rapidement ivre
• S’abstenir de conduire un véhicule (voiture, scooter, vélo, etc.) quand on a bu. Et ne pas monter dans ou sur le véhicule d’une personne alcoolisée.
• Un état d’ébriété entraîne parfois une baisse de vigilance. En cas de rapport sexuel, n’oubliez pas vos préservatifs et le gel

Premiers secours :

Il faut s’efforcer d’empêcher la personne alcoolisées de provoquer un accident ou de risquer une hypothermie. Autrement dit, il faut rester à côté d’elle, l’observer pour savoir comment elle va, lui parler calmement, la couvrir, etc. Ne pas laisser une personne ivre dans le froid (par ex : laisser une personne ivre s’endormir dans une voiture en hiver ou se plonger trop rapidement dans l’eau glacé).
Cette hypothermie peut-être mortelle.
Lorsqu’on ne peut pas parler avec une personne ivre ou qu’on se fait du souci en raison de son état, il convient de faire appel aux services de secours .
Si la personne perd conscience (coma éthylique), il faut surveiller sa respiration et sa circulation (pouls),la coucher fermement sur le côté. Défaire tout ce qui peut gêner la respiration (col, ceinture…).

Appeler les secours !!!

En attendant appelez la personne par son prénom en lui demandant d’ouvrir les yeux, de serrer votre main. Restez présent quand les secours arrivent pour leur dire ce qui s’est passé et notamment ce que la personne à pris.
Une idée répandue veut que l’on fasse vomir une personne ivre – par exemple en lui faisant boire du café salé. Or le vomissement ne permet pas d’évacuer l’alcool qui a déjà passé dans le sang, mais tout au plus celui qui se trgrasouve encore dans l’estomac. De plus le contenu de l’estomac peu passer dans les poumons, cela peut provoquer des complications graves.

Rappel :

. Chacun réagit différemment à l’alcool selon son sexe, sa corpulence, son état de santé physique et mental, sa tolérance et le contexte.
. En cas de mélange alcool-drogues et/ou médicament, être attentif aux réactions qui se déclenchent en vous : certains mélanges sont imprévisibles, voire dangereux.

(Une petite brochure existe avec ce contenu et est disponible par mail (4 brochure recto verso par feuille A4))

· Consultations jeunes consommateurs (Cannabis, Alcool, tabac et autres substances, jeux vidéo, jeux d’argent ):
60 , bd du Roi René
Tel : 04 42 26 15 16
· Point écoute jeunes :
37 bd Aristide Briand
04 42 96 17 39
Le lundi, mardi et jeudi de 16h30 à 19h00
· L’ELF : Unité Mobile (camion jaune)
En bas du boulevard des belges, 13090 Aix en Provence
Tel : 06 63 48 43 28 (équipe de rue),

jeudi 10 juin 2010

Faites passer le message - Le clip

Le dispositif « Faites passer le message » dénonce les idées reçues et incite à « faire passer le message » pour que les discriminations cessent. Il repose sur un clip vidéo porté par Didier Drogba et une chanson.
Le titre musical est interprété par de grands artistes du monde africain : Manu Dibango musicien camerounais internationalement reconnu, Jacob Desvarieux leader du groupe Kassav', le rappeur congolais Youssoupha, Fally Ipupa, Awa Imani l'une des révélations R'n'B de l'année 2010, mais aussi et Lord Ekomy et Matt du groupe hip-hop gabonaise Movaizhaleine.

dimanche 23 mai 2010

Crack et hépatite C Partager

Journée contre les hépatites :

le crack, l'autre risque de transmission


par Agence France Presse | le 18/05/10 à 22h06

Les drogues injectables jouent un rôle majeur dans la transmission de l'hépatite C, mais on connaît beaucoup moins les risques liés au crack, à cause de l'utilisation de pipes en verre facilement cassables ou encore de cutters pour débiter le produit.

La consommation de drogue est aujourd'hui le principal mode de contamination de l'hépatite C en France (70% des nouveaux cas annuels) du fait du partage du matériel entre consommateurs, souligne la fédération SOS hépatites (www.soshepatites.org) à l'occasion de la 3e journée mondiale de lutte contre les hépatites, mercredi.

A la différence du virus du sida, le virus de l'hépatite C (VHC) peut résister plusieurs jours à l'air libre.

Jusqu'à présent, la politique de réduction des risques est restée centrée autour du matériel d'injection (libéralisation de la vente de seringues en pharmacie, programmes d'échange de seringues), mais d'autres modes de transmission sont rapportés, comme le snif et, plus récemment, l'usage de crack fumé.

Des études internationales montrent que 50 à 75% des consommateurs de crack -dérivé peu coûteux et très toxique de la cocaïne- sont porteurs du VHC.

En France, le nombre d'usagers de crack est estimé entre 6.000 et 10.000 personnes, avec un regroupement important dans le Nord-Est parisien. Le partage de la pipe à crack est fréquent.

Les intervenants de terrain ont repéré de nombreuses pratiques à risque de transmission des maladies chez les fumeurs de crack, décrites cette semaine dans le BEH-web (bulletin épidémiologique en ligne).

Les pipes à crack en verre (doseurs à pastis), facilement cassables et conduisant bien la chaleur, provoquent des brûlures, des plaies, des lésions ulcérées et des coupures sur les lèvres et dans la bouche, sources de saignements favorisant la transmission.

L'utilisation du cutter pour débiter la galette de crack en cailloux (doses), un outil lui aussi partagé, est souvent associée à des coupures aux doigts, autre porte d'entrée pour les virus.

La fabrication du filtre à partir de cuivre récupéré (fils de téléphone, d'appareils électroniques) occasionne également des coupures et des abcès sur les doigts.

Face à ces risques, l'Institut de veille sanitaire (InVS) et un collectif associatif inter-CAARUD (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues) ont mis en place un programme de "recherche-action".

L'objectif est de mieux connaître le profil et l'état de santé des fumeurs de crack, mais aussi d'évaluer un nouvel outil de prévention.

Il s'agit d'un kit qui comprend un tube pyrex, plus solide et moins conducteur de chaleur que le verre, deux embouts, deux paquets de grilles qui servent de filtres, une baguette en bois, deux sachets de crème hydratante, trois tampons alcoolisés et un dépliant de prévention.

Le "kit-crack" est distribué à titre expérimental par les intervenants de terrain depuis le 1er avril, dans le Nord-Est parisien et la partie limitrophe de la Seine-Saint-Denis.

Le projet a été "assez compliqué" à monter, a confié à l'AFP Catherine Pequart, directrice de l'Association Charonne, estimant que "la problématique du crack est un peu sous-évaluée". "Se mobiliser pour un nombre d'usagers qui a été considéré comme limité, ce n'était pas forcément vécu comme très intéressant", a-t-elle dit.

237.000 personnes sont atteintes d'hépatite C chronique en France. On enregistre entre 2.700 et 4.400 nouvelles contaminations et 2.600 décès par an, selon SOS hépatites.

Par Véronique MARTINACHE
PARIS (AFP) - © 2010 AFP

Fumer du crack de façon plus sécuritaire



http://www.infohepatitec.ca/fumer_crack_facon_securitaire_f.html

Fumer du crack peut causer des plaies, des brûlures ou des coupures sur vos lèvres, surtout si vous utilisez des pipes improvisées, telles que celles fabriquées à partir de canettes ou de bouteilles à ginseng.
Si vous avez ce genre de blessure, vous risquez de contracter l’hépatite C, si vous partagez la pipe de quelqu’un d’autre, même s’il n’y a pas de sang visible sur celle-ci. Partager veut dire emprunter, prêter, passer, acheter, réutiliser, recevoir ou prendre du matériel, quel qu’il soit, qui a déjà servi à quelqu’un d’autre.
Utilisez toujours votre propre pipe ou au minimum votre propre embout, et ne partagez jamais votre matériel, même pas avec votre partenaire sexuel habituel.

Il existe des programmes qui distribuent des trousses de matériel visant une consommation plus sécuritaire du crack. On trouve dans ces dernières le matériel nécessaire pour fabriquer une pipe à crack sûre.
Malheureusement, ce genre de programme n’existe pas partout. Renseignez-vous auprès de votre programme d’échange de seringues ou de votre centre de santé communautaire pour obtenir plus d’information sur les moyens de fumer du crack de façon plus sécuritaire.

Sur Aix en Provence l'équipe de l'ELF distribue matériel et informations(adresse en bas de l'article)

Notre objectif ne consiste ni à encourager ni à cautionner la consommation ou la possession de drogues illicites. Nous visons à aider les gens à faire des choix plus sûrs en matière de consommation de drogue, dans le but de réduire la propagation de l’hépatite C et du VIH.

Les pipes en pyrex et les tiges en verre

Les pipes épaisses en pyrex sont plus sûres que celles fabriquées d’autres matières parce qu’elles se chauffent moins que le métal et ne libèrent pas de vapeurs toxiques comme le plastique. Les bouteilles en verre minces se brisent facilement, surtout sous l’effet de la chaleur.

Les grilles de métal

Les grilles en cuivre sont le meilleur choix pour fumer du crack. Contrairement aux tampons Brillo ou de laine d’acier, elles ne se dégradent pas lorsqu’elles sont chauffées. Lorsque, sous l’effet de la chaleur, des particules se détachent des tampons de laine d’acier, elles se collent souvent aux lèvres, causant brûlures et risquant d’endommager les poumons. Peu importe le genre de filtre que vous utilisez, changez-le fréquemment pour empêcher qu’il glisse hors de la pipe et qu’il soit aspiré dans votre gorge, entraînant un risque d’étouffement.

L’embout

Pour prévenir les brûlures, isolez le bout de la pipe qui va dans votre bouche à l’aide d’un embout. Les baumes pour les lèvres aident à protéger et à guérir les lèvres gercées ou fendillées.

Préparez-vous à l’avance

Le crack stimule la libido de certaines personnes et augmente la passivité sexuelle de plusieurs autres, alors apportez toujours des préservatifs et du gel lubrifiant avec vous. Vous éviterez ainsi une grossesse non voulue et toute une gamme d’infections transmissibles sexuellement, notamment le VIH.

Vous devez aussi penser à ce qui se passera lorsque votre trip sera terminé. Aurez-vous faim? Aurez-vous besoin d’un endroit où dormir? Essayez d’avoir de la nourriture et un lieu sûr où vous pourrez vous reposer. Si c’est possible, faites un budget qui vous permettra de payer votre loyer et vos comptes avant d’acheter vos drogues. Certaines personnes essaient de fixer une limite à la quantité de drogue qu’elles prévoient consommer. Cela leur permet de mieux tolérer la « descente », c’est-à-dire le moment où les effets de la drogue commencent à s’estomper. Parlez au personnel d’un centre d’échange de seringues pour en savoir plus.
http://www.ego.asso.fr/
http://www.infohepatitec.ca/staying_safe_f.html


- L’ELF Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues (Camion jaune)
Avenue des Belges (proche gare routière) Aix en Provence
Equipe mobile : 06.63.48.43.28
Le lundi de 14H à 18H et le jeudi de 15H à 19H.
Accueil gratuit, anonyme et confidentiel
Information et diffusion de messages d’éducation à la santé, de réduction des risques et de prévention SIDA, hépatites, et IST.
Mise à disposition de brochures, de matériel de réduction des risques :préservatifs, stéribox®, kits sniff, kit crack… Récupération du matériel d’injection usagé.
Information, orientation et accompagnement pour l’accès aux droits sociaux et aux soins
-Tremplin de doc:
Bus : 1-2-4-13-20-21-23 arrêt Gambetta
60 , bd du Roi René, 13100 Aix en Provence
Sur RDV : 06 82 67 44 81
Centre de documentation et d’informations sur les conduites à risques ( drogues, sexualité, VIH, IST…).Si vous avez des questions, une recherche à réaliser, un projet de prévention….

mardi 27 avril 2010

Charte "Fêter Clairs"

Une action à développer dans le Sud et notamment sur Aix en Provence, si vous êtes tentez par l'aventure lisez la suite et rendez vous sur le site de fêter clairs, pour approfondir le sujet... Et si finalement vous souhaitez aller au bout contacter Tremplin de doc et construisons ensemble cette action sur notre région.

Pour prévenir la consommation des drogues dans les espaces festifs et réduire les risques qui y sont associés, les partenaires du projet « Fêtez Clairs », sous l’égide de la Ville et de la Préfecture de Paris, se sont donnés pour objectif d’intégrer la promotion de la santé et la gestion des conduites à risques dans les pratiques festives à Paris.

Le projet s’appuie sur deux principes d’action partagés :

• En matière de drogues, la prévention de la consommation, la réduction des risques liés aux drogues, la lutte contre le trafic de stupéfiants et la sécurité publique sont complémentaires et non opposées ;
• Les problèmes liés à la consommation des drogues en milieux festifs doivent être traités dans un cadre plus global de promotion de la santé et de gestion des conduites à risques incluant la consommation d’alcool et de tabac, la sécurité routière, les infections sexuellement transmissibles, les risques auditifs…
La charte « Fêtez Clairs » permet d’associer, sur la base du volontariat, les chefs d’établissements et organisateurs de soirées au processus engagé par les partenaires1 du projet. Afin d’assurer la diffusion de la charte, la Ville et la Préfecture de Paris et leurs partenaires s’engagent à promouvoir les établissements et organisations signataires.
La présente charte sera complétée au fil de la démarche par des recommandations techniques à laquelle les signataires seront invités à contribuer en partageant leurs pratiques professionnelles avec les autres établissements et organisations du réseau « Fêtez Clairs ».
La présente charte est complémentaire de la « charte des lieux musicaux de proximité » de la Ville de Paris, de la charte de responsabilité du SNEG et de la charte Clubbing Qualité de Radio FG.

CREER UN ENVIRONNEMENT RESPECTEUX DE LA SANTE

1. Lorsque la configuration des lieux le permet, l'exploitant ou l'organisateur tient à la disposition du public un local de repos destiné à cet usage (faible volume sonore, sièges).

2. L'eau froide est accessible gratuitement aux consommateurs.

3. Des denrées alimentaires sont accessibles, gratuitement ou à des prix raisonnables (barres chocolatées, etc.).

4. Les boissons non alcoolisées sont vendues à des prix attractifs.

5. La ventilation est suffisante, la température raisonnable. Le volume sonore le nombre de personnes présentes sont conformes aux normes en vigueur.



PREVENIR LES CONDUITES A RISQUES ET REDUIRE LES DOMMAGES

6. En fonction des besoins exprimés, l'ensemble du personnel de l'établissement, ou l'équipe de l'organisateur, bénéficie d'une formation continue réalisée par les partenaires du projet.

7. L'exploitant ou l'organisateur, avec l'appui des partenaires, facilite l'accès du public au matériel de prévention constitué des préservatifs, gels, éthylotests, bouchons d'oreille, ainsi qu'aux documents de prévention qui lui seront fournis par les partenaires concernant la loi, les risques liés à l'usage de drogues, d'alcool et de tabac, la prévention des risques sexuels, auditifs et routiers.

8. Les partenaires alertent les exploitants et les organisateurs de soirées adhérents de la charte lorsqu'une nouvelle substance psychoactive, un produit frelaté ou une nouvelle pratique de consommation apparaît dans la scène festive. En cas de nécessité, l'exploitant informe les clients des risques qu'ils peuvent encourir.

9. L'exploitant ou l'organisateur accueille et facilite, dans un cadre adapté à chaque établissement, les initiatives des associations de prévention partenaires du projet auprès du public.

10. Afin de répondre aux problèmes sanitaires pouvant survenir lors d'une soirée, l'exploitant ou l'organisateur et son équipe, avec l'aide des partenaires, définissent une stratégie d'intervention coordonnée. Des réunions d'équipe régulières évaluent et adaptent cette stratégie. La nomination d'un référent santé au sein du personnel est souhaitable ainsi que la présence d'un membre du personnel possédant le brevet de secourisme lors de chaque soirée. Une pièce est réservée à l'accueil des personnes victimes d'un malaise pour leur donner assistance. Les personnes victimes d'un léger malaise ont la possibilité de sortir s'aérer à l'extérieur ou dans un espace adapté, sous la vigilance d'un membre du personnel.


GERER LES COMPORTEMENTS ILLICITES

11. L'exploitant ou l'organisateur mène une politique de lutte contre le trafic des stupéfiants et les comportements illicites en concertation avec les services de police concernés.


RESPECT ET PROMOTION DE LA CHARTE

12. La charte s'applique dès sa signature. Les partenaires soutiennent l'exploitant ou l'organisateur dans l'application de la charte. L'exploitant intègre la charte dans son cahier des charges en cas de location des lieux à un organisateur de soirées. La charte est affichée dans l'établissement.

13. L'exploitant ou l'organisateur adhérant à ces principes bénéficiera de la promotion de son engagement via les supports de communication des partenaires :
site Internet du projet « Fêtez Clairs » (www.fetez-clairs.org), de la Ville de Paris (www.paris.fr) et de la Préfecture de Paris (www.paris.pref.gouv.fr), office de tourisme, médias tels que Radio FG, le site de Technopol, etc.

14. L'exploitant ou l'organisateur et les partenaires du projet évaluent régulièrement l'application de la charte, le respect des engagements par les parties, son impact et les adaptations et améliorations souhaitables. L'exploitant accueille les représentants des partenaires visitant l'établissement dans ce cadre.

15. En cas de non-respect des engagements énoncés par la charte, l'exploitant ou l'organisateur ne bénéficiera plus des supports promotionnels.


(1) Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie-75, Aremedia, CRIPS-Cirdd IDF, Chambre Syndicale des Cabarets Artistiques et Discothèques de France, Forum Français pour la Sécurité Urbaine, le Kiosque Info Sida Toxicomanie, Médecins du Monde Mission Rave, RadioFG, Réseau en Ile de France, Syndicat National des Entreprises Gaies, Techno Plus, Technopol, Voiture&Co.

mardi 20 avril 2010

Les équipes de travail de rue, des équipes de proximités sur Aix en Provence


Équipe mobile du Sao :
Deux travailleurs sociaux, accompagnements et orientations sanitaires et sociales. Accès aux droits – Orientation vers l'hébergement d'urgence-suivi-accompagnement.
Tél: 04 42 53 82 10

Samu social :
En période hivernale de 19h30 à 2h, possibilité de donner RDV en appelant le 115 . Distribution le soir d'une soupe chaude à des points précis.

Équipe mobile de L’ELF :
Réduction des risques; Prévention SIDA, hépatites, MST, IST, de l’usage de toxiques licites et illicites… Matériel de prévention: préservatifs, matériel d’injection stérile, kit hygiène …
Tel: 06 63 48 43 28

Équipe mobile santé mental précarité Montperrin :
Équipe pluridisciplinaire (médecin psychiatre, médecin généraliste, psychologue, infirmiers, assistante sociale) deux maraudes le soir le lundi et jeudi ( 19h / 23h) avec équipe mobile du SAO. Identifier les besoins et favoriser l’accès aux soins des populations en situation de vulnérabilité sociale et psychique.
Tel: 06 62 03 32 48 / 06 16 43 21 14

ADDAP :
Association départementale de prévention spécialisée qui intervient dans les Bouches du Rhône, dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance. Les éducateurs de prévention spécialisée sont amenés à aller à la rencontre des jeunes de 11 à 21 ans dans leurs lieux de vie, afin de mettre en œuvre des actions éducatives individuelles et collectives.
Des éducateurs référents par quartier et sur la ligne TER Aix / Marseille
Tél : 04 42 20 27 85